L’enseignant doit s’assurer que l’enfant est réceptif et prêt à l’écouter. Pour commencer l’enfant doit être bien reposé et a déjà pris son petit déjeuner. Des éléments basiques mais qui peuvent altérer l’attention
de l’élève.
Certes l’enseignant n’est pas en mesure de surveiller la qualité du sommeil de l’enfant, mais dès qu’il constate qu’il y a une certaine fatigue, il doit prévoir une réunion avec ses parents. Dans ce cas il peut
faire part de ses inquiétudes pour que l’écolier puisse bénéficier de suffisamment de repos afin qu’il soit plus alerte en classe.
Pour ce qui est de la nourriture, il existe le club des petits déjeuners qui peut assurer une alimentation saine et équilibrée à l’enfant. Si ce service est indisponible dans l’établissement scolaire, il faut voir s’il y a possibilité de l’introduire, ce qui ravira le groupe-école et profitera amplement aux écoliers.
- Besoin de sécurité
Chaque enfant doit se sentir en sécurité et protégé de tous les dangers, mais ceci ne peut être possible qu’en sensibilisant les élèves en classe. La séance peut être animée en s’appuyant sur la maïeutique pour réaliser un exercice métacognitif au sujet du comportement. Le lancement de la discussion peut être précédé de la lecture d’un livre. Divers sujets peuvent être discutés dans le cadre bien établi par le groupe-école et parmi les sujets on trouve par exemple « la méthode pour régler un conflit ».
Grâce à ce type de séance, il est possible de réduire significativement la violence au sein des établissements scolaires, en veillant à ce que les enfants soient conscientisés pour se comporter de façon optimale à l’enceinte de l’école et même en dehors de l’établissement. Les enseignants et les éducateurs doivent surveiller de près et de manière constante les enfants pour s’assurer de leur bonne conduite.
La présence de barrières procure un sentiment de sûreté et de sécurité chez les jeunes car ils sont conscients que personne ne peut avoir accès à l’école en toute liberté. D’ailleurs de nos jours les écoles sont dotées de dispositifs de sécurité irréprochables.
- Besoin d’appartenance et affectif
La création de groupes de travail est hautement conseillée dans le cadre de l’enseignement. Ainsi l’éducateur aura la possibilité de mettre en application la pédagogie par projet, avec la composition de groupes de quatre à six enfants au sein de la classe. Mais la constitution de groupes ne génère pas systématiquement un sentiment d’appartenance.
La meilleure façon de procéder et de consulter les écoliers avec qui ils veulent être en équipe au cours de l’année scolaire. Mais tout en leur demandant leurs avis, l’enseignant doit les informer qu’il aura le dernier mot dans la constitution des groupes. Cette démarche est importante dans la mesure où elle permet d’éviter la formation de groupes ne réunissant que les élèves forts, les têtes fortes ou encore les leaders négatifs. En permettant aux écoliers de choisir, ceci leur offre la possibilité de collaborer avec leurs amis et de conforter leur sentiment d’appartenance au groupe.
Sur la même lancée, il convient d’inviter les différents groupes constitués, à décider d’un thème et d’une affiche. Le but est de s’assurer que l’équipe soit soudée, tout en travaillant sur un même projet. Il faut encourager les enfants à communiquer entre eux et valoriser le dialogue au sein de l’équipe. Pour réussir cette démarche, il faut que le pédagogue fasse preuve d’ouverture d’esprit en acceptant les différentes interventions des enfants.
La théorie socioconstructiviste constitue une base pour un enseignant afin de faire vivre les expériences au sein des différents groupes de travail. Il s’agit d’un travail basé sur des situations-apprentissage de manière inductive. Une initiative qui va favoriser la collaboration des écoliers en groupe, en les poussant au partage de leurs expériences passées et pouvoir exploiter leurs savoirs dans la résolution des problèmes.